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Si une personne âgée souffre d’un malaise du à la chaleur – mais sans perte de connaissance – et s’il ne s’agit pas d’une urgence neurologique ou cardio-vasculaire, voici un test vous permettant d’évaluer les gestes à appliquer.
Avec les mains propres mettre l’index à l’intérieur de la joue :
Face à une montée des températures ambiantes, le corps déclenche des mécanismes d’adaptation. Dès que la température corporelle dépasse 37°C, le corps réagit pour réguler sa température comme par exemple la transpiration qui permet d’évacuer la chaleur et donc de refroidir la peau, le sang et le corps en entier.
Mais en fonction de l’âge et de l’état de santé, ce n’est pas toujours le cas. Certaines personnes sont plus fragiles face à ces épisodes de forte chaleur telles que les personnes âgées et /ou dépendantes, et les nourrissons.
Chez les jeunes enfants, l’hydratation en période de forte chaleur est primordiale : ils sont actifs et transpirent trop et se déshydratent.
À retenir !
À l’inverse des jeunes adultes et des enfants, le système de régulation fonctionne moins bien, chez les séniors.
Bien souvent, la personne âgée ne se plaint pas et ne réclame rien. Elle a plus de difficulté à boire en quantité et perd sa capacité à transpirer car, ses glandes sudoripares qui permettent cette transpiration, fonctionnent moins bien. Le corps n’arrivant plus à se refroidir, il risque alors un coup de chaleur, parfois mortel.
La transpiration insuffisante, la température augmente, la peau devient chaude, la personne est prise de crampes, de malaises, de nausées, de maux de tête… L’hydratation reste nécessaire mais prudente, il faut également lutter contre la montée de température par d’autres mesures.