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Le mandat ad hoc est une procédure préventive de règlement des difficultés destinée aux entreprises qui ne sont pas en cessation des paiements. Elle permet à l’entreprise de réaménager ses dettes dans le secret, sans en informer les salariés et les tiers. Le recours au mandat ad hoc est payant.
Micro-entrepreneurs
Entrepreneurs individuels exerçant une activité commerciale, artisanale ou agricole pour la partie professionnelle de leur patrimoine
Sociétés
Professions libérales
Pour quels types de difficultés ?
Il peut s’agir des situations suivantes :
Difficultés économiques (par exemple, perte d’un marché)
Difficultés financières (par exemple, retard dans le paiement des fournisseurs, non-paiement de sommes dues par le client, difficulté de remboursement d’un crédit)
Difficultés sociales (par exemple, litige entre associés)
Pour faire une demande de désignation d’un mandataire ad hoc, vous devez remplir le document suivant et le remettre au président du tribunal de commerce du lieu du siège de l’entreprise.
La demande de désignation d’un mandataire ad hoc au président du tribunal est accompagnée des documents suivants :
Extrait Kbis ou numéro unique d’identification (Siren)
État des créances et des dettes accompagné d’un échéancier et de la liste des principaux créanciers
État actif et passif des sûretés et engagements hors bilan
Comptes annuels
Tableau de financement, situation de l’actif réalisable et disponible (valeurs d’exploitation exclues) et du passif exigible des 3 derniers exercices (si ces documents ont été établis)
Attestation sur l’honneur certifiant l’absence d’état de cessation des paiements
Dès réception de cette demande, le président du tribunal reçoit l’entrepreneur ou le dirigeant et recueille ses observations.
À la fin de l’entretien, si le président du tribunal juge la demande fondée, il rend une ordonnance de nomination du mandataire ad hoc.
Pour faire une demande de désignation d’un mandataire ad hoc, vous devez remplir le document suivant et le remettre au président du tribunal judiciaire du lieu du siège de l’entreprise.
La demande de désignation d’un mandataire ad hoc au président du tribunal est accompagnée des documents suivants :
Extrait Kbis ou numéro unique d’identification (Siren)
État des créances et des dettes accompagné d’un échéancier et de la liste des principaux créanciers
État actif et passif des sûretés et les engagements hors bilan
Comptes annuels
Tableau de financement, situation de l’actif réalisable et disponible (valeurs d’exploitation exclues) et du passif exigible des 3 derniers exercices (si ces documents ont été établis)
Attestation sur l’honneur certifiant l’absence d’état de cessation des paiements.
Dès réception de cette demande, le président du tribunal reçoit l’entrepreneur ou le dirigeant et recueille ses observations. À la fin de l’entretien, si le président du tribunal juge la demande fondée, il rend une ordonnance de nomination du mandataire ad hoc.
S’il accepte la demande, le président du tribunal désigne librement le mandataire ad hoc. Celui-ci est souvent un administrateur judiciaire. Le président du tribunal fixe les éléments suivants dans l’ordonnance de nomination :
Objet de la mission : elle consiste le plus souvent à aider l’entrepreneur ou le dirigeant à négocier un accord avec ses principaux créanciers dans l’objectif d’obtenir des rééchelonnements de dettes.
Durée du mandat : généralement pour 3 mois, renouvelable plusieurs fois
Conditions de la rémunération du mandataire
La décision nommant le mandataire ad hoc est communiquée par lettre recommandée avec accusé de réception à l’entrepreneur ou au dirigeant qui en a fait la demande.
Elle est également communiquée pour information au commissaire aux comptes.
Cette décision n’est pas communiquée au comité social et économique (CSE) lorsqu’il existe.
L’objectif du mandataire ad hoc est d’éviter la cessation des paiements.
Le mandataire ad hoc va notamment négocier l’échelonnement des dettes de l’entreprise avec un ou plusieurs créanciers (comme la banque, les organismes fiscaux et sociaux, les fournisseurs).
Toutefois, rien ne pourra être imposé aux créanciers ou aux partenaires de l’entreprise.
Pendant la durée du mandat, le dirigeant continue à diriger et gérer seul son entreprise.
Deux situations se présentent :
Réussite de la mission du mandataire ad hoc (avec par exemple signature d’un accord entre les créanciers et l’entreprise)
Échec de la négociation du mandataire ad hoc. Dans ce cas-là, l’entreprise peut s’orienter vers une procédure de conciliation.
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