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Bassin d’emploi à redynamiser (BER) : exonérations d’impôts et de cotisations

Une entreprise qui s’installe ou réalise entre le 1er janvier 2007 et le 30 juin 2024 une extension d’établissement dans un bassin d’emploi à redynamiser (BER) peut bénéficier d’exonérations. Deux zones d’emploi sont concernées : la vallée de la Meuse dans la région Grand-Est et la zone d’emploi Lavelanet en région Occitanie. Il s’agit d’exonérations d’impôt sur les bénéfices et d’impôts locaux et de cotisations.

Vous pouvez savoir si votre entreprise est située dans un BER en  consultant la liste des communes appartenant à un BER .

    Durée d’exonération de la CFE et de la taxe foncière

    Une entreprises installée dans un BER peut être exonérée de cotisation foncière des entreprises (CFE) et de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pendant 5 ans.

    Pour la CFE, l’exonération concerne les créations et extensions d’établissements réalisées dans ces bassins jusqu’au 31 décembre 2026.

    Pour la taxe foncière, l’exonération s’applique aux immeubles situés dans ces bassins et rattachés, au plus tard le 31 décembre 2026, à un établissement qui remplit les conditions requises pour bénéficier de l’exonération de CFE.

    Comment faire la demande ?

    Pour l’exonération de la CFE, l’entreprise doit faire la demande pour chaque établissement auprès du service des impôts des entreprises (SIE)

    • au plus tard le 31 décembre de l’année de création ou de la reprise de l’établissement

    • ou avant le 3 mai de l’année suivant celle de l’extension d’établissement

    Pour l’exonération de la taxe foncière, l’entreprise doit faire une demande au centre des impôts fonciers avant le 1er janvier de la 1re année d’exonération.

    Plafonds

    L’exonération d’impôts locaux dans un BER est plafonnée à 300 000 € sur 3 exercices fiscaux glissants. Il s’agit de l’application de la  règle des minimis .

    La période doit donc comprendre l’exercice fiscal en cours, ainsi que les 2 exercices fiscaux précédents. Le respect de ce plafond s’apprécie au moment de la date d’octroi de chaque nouvelle aide de minimis. Pour chaque nouvelle aide de minimis octroyée, il y a lieu de tenir compte du montant total des aides de minimis octroyées au cours des 3 années précédentes.

    À savoir

    si l’exploitant change au cours de la période d’exonération, le remplaçant continue de bénéficier du même allègement pendant la période restante.

    Conditions pour en bénéficier

    Une entreprise installée dans un BER est exonérée d’impôt sur le revenu ou sur les sociétés pendant 5 ans si elle remplit les conditions suivantes :

    • Elle exerce une activité commerciale, artisanale ou industrielle

    • Elle est implantée uniquement ou en partie dans un BER

    L’implantation signifie que les 3 conditions suivantes sont remplies :

    • Présence matérielle (location de local, par exemple)

    • Moyens d’exploitation

    • Activité effective

    Activités exclues de l’exonération

    • Activités de crédit-bail mobilier, agricoles, la construction-vente immobilière ou la gestion de patrimoine mobilier ou immobilier

    • Activités transférées dans un BER ayant déjà bénéficié d’autres exonérations pendant 5 ans

    • Activités créées dans le cadre d’un transfert ou d’une restructuration d’activités déjà exercées dans les BER.

    Comment faire la demande d’exonération ?

    Pour bénéficier de l’exonération, l’entreprise doit transmettre au service des impôts des entreprises (SIE) un état de détermination de son bénéfice avec sa  déclaration de résultats .

    Plafonds pour bénéficier des exonérations

    L’exonération d’impôt sur le revenu et d’impôt sur les sociétés dans un BER est plafonnée à 300 000 € sur 3 exercices fiscaux glissants.

    Il s’agit de l’application de la  règle des minimis .

    La période doit donc comprendre l’exercice fiscal en cours, ainsi que les 2 exercices fiscaux précédents. Le respect de ce plafond s’apprécie au moment de la date d’octroi de chaque nouvelle aide de minimis. Pour chaque nouvelle aide de minimis octroyée, il y a lieu de tenir compte du montant total des aides de minimis octroyées au cours des 3 années précédentes.

    À savoir

    si l’exploitant change au cours de la période d’exonération, le remplaçant continue de bénéficier du même allègement pendant la période restante.

    Conditions pour en bénéficier

    Le salarié doit être embauché dans un établissement situé dans un  BER .

    L’implantation signifie que les 3 conditions suivantes sont remplies :

    • Présence matérielle (location de local, par exemple)

    • Moyens d’exploitation

    • Activité effective

    De plus, le salarié doit avoir une activité réelle, régulière et indispensable à l’exécution du contrat de travail.

    Enfin, l’employeur ne doit pas avoir effectué de licenciement économique dans les 12 mois précédents l’embauche.

    Quelles sont les cotisations exonérées ?

    L’exonération porte sur les cotisations suivantes :

    • Cotisations d’assurances sociales :

      • Assurance maladie-maternité

      • Invalidité, décès

      • Assurance vieillesse

    • Allocations familiales

    • Contribution au  Fnal 

    • Versement mobilité transport

    Quelles sont les cotisations exclues ?

    L’exonération ne concerne pas les cotisations suivantes :

    Durée de l’exonération

    L’exonération dure 5 ans.

    Comment faire la demande ?

    Pour bénéficier de l’exonération, l’entreprise doit transmettre une déclaration sur les mouvements de main d’œuvre pour chaque période suivante :

    • L’année civile d’implantation, de création ou d’extension de l’établissement et l’année civile suivante

    • Les 2 années civiles suivant la période couverte par la 1re déclaration 

    • Les 2 années civiles suivant la période couverte par la 2e déclaration

    L’employeur doit envoyer chaque déclaration à la  Dreets  et à l’Urssaf au plus tard le 30 avril.

  • Déclaration annuelle des mouvements de main-d’œuvre (DMMO) dans un bassin d’emploi à redynamiser (BER)
  • En cas d’extension d’établissement, l’employeur doit envoyer à l’Urssaf une déclaration spécifique avant la fin du 12e mois qui suit la date d’effet de l’extension de l’établissement.

  • Déclaration pour les salariés recrutés lors d’une extension d’établissement dans un BER
  • Plafonds

    L’exonération doit être inférieure à 1,4 Smic horaire par heure rémunérée, soit inférieure à 11,65 € par heure rémunérée.

    Durée

    Une entreprises installée dans un BER peut être exonérée de taxe foncière et de cotisation foncière des entreprises (CFE) pendant 5 ans

    • à partir de l’année suivant celle de la création de l’activité

    • ou à partir de la 2e année suivant l’extension de l’activité dans le BER.

    Comment faire la demande ?

    Pour l’exonération de la taxe foncière, l’entreprise doit faire une demande au centre des impôts fonciers avant le 1er janvier de la 1re année d’exonération.

    Pour l’exonération de la CFE, l’entreprise doit faire la demande pour chaque établissement auprès du service des impôts des entreprises (SIE)

    • au plus tard le 31 décembre de l’année de création ou de la reprise de l’établissement

    • ou avant le 3 mai de l’année suivant celle de l’extension d’établissement

    Plafonds

    L’exonération d’impôts locaux dans un BER est plafonnée à 200 000 € sur 3 exercices fiscaux glissants.

    Il s’agit de l’application de la  règle des minimis .

    La période doit donc comprendre l’exercice fiscal en cours, ainsi que les 2 exercices fiscaux précédents. Le respect de ce plafond s’apprécie au moment de la date d’octroi de chaque nouvelle aide de minimis. Pour chaque nouvelle aide de minimis octroyée, il y a lieu de tenir compte du montant total des aides de minimis octroyées au cours des 3 années précédentes.

    À savoir

    en cas de changement d’exploitant au cours de la période d’exonération, le remplaçant continue de bénéficier du même allègement pendant la période restante.

    Conditions pour en bénéficier

    Une entreprise installée dans un BER est exonérée d’impôt sur le revenu ou sur les sociétés pendant 5 ans si elle remplit les conditions suivantes :

    • Elle exerce une activité commerciale, artisanale ou industrielle

    • Elle est implantée uniquement ou en partie dans un BER

    L’implantation signifie que les 3 conditions suivantes sont remplies :

    • Présence matérielle (location de local, par exemple)

    • Moyens d’exploitation

    • Activité effective

    Activités exclues de l’exonération

    • Activités de crédit-bail mobilier, agricoles, la construction-vente immobilière ou la gestion de patrimoine mobilier ou immobilier

    • Activités transférées dans un BER ayant déjà bénéficié d’autres exonérations pendant 5 ans

    • Activités créées dans le cadre d’un transfert ou d’une restructuration d’activités déjà exercées dans les BER.

    Comment faire la demande ?

    Pour bénéficier de l’exonération, l’entreprise doit transmettre au service des impôts des entreprises (SIE) un état de détermination de son bénéfice avec sa  déclaration de résultats .

    Plafonds

    L’exonération d’impôt sur les bénéfices dans un BER est plafonnée à 200 000 € sur 3 exercices fiscaux.

    Il s’agit de l’application de la  règle des minimis .

    La période doit donc comprendre l’exercice fiscal en cours, ainsi que les 2 exercices fiscaux précédents. Le respect de ce plafond s’apprécie au moment de la date d’octroi de chaque nouvelle aide de minimis. Pour chaque nouvelle aide de minimis octroyée, il y a lieu de tenir compte du montant total des aides de minimis octroyées au cours des 3 années précédentes.

    À savoir

    si l’exploitant change au cours de la période d’exonération, le remplaçant continue de bénéficier du même allègement pendant la période restante.

    Conditions pour en bénéficier

    Le salarié doit être embauché dans un établissement situé dans un  BER .

    L’implantation signifie que les 3 conditions suivantes sont remplies :

    • Présence matérielle (location de local, par exemple)

    • Moyens d’exploitation

    • Activité effective

    De plus, le salarié doit avoir une activité réelle, régulière et indispensable à l’exécution du contrat de travail.

    Enfin, l’employeur ne doit pas avoir effectué de licenciement économique dans les 12 mois précédents l’embauche.

    Quelles sont les cotisations exonérées ?

    L’exonération porte sur les cotisations suivantes :

    • Cotisations d’assurances sociales :

      • Assurance maladie-maternité

      • Invalidité, décès

      • Assurance vieillesse

    • Allocations familiales

    • Contribution au  Fnal 

    • Versement mobilité transport

    Quelles sont les cotisations exclues ?

    L’exonération ne concerne pas les cotisations suivantes :

    Durée de l’exonération

    L’exonération dure 5 ans.

    Comment faire la demande ?

    Pour bénéficier de l’exonération, l’entreprise doit transmettre une déclaration sur les mouvements de main d’œuvre pour chaque période suivante :

    • Année 2018 et année 2019

    • Entre le 1er janvier 2020 et la date de fin de bénéfice de l’exonération

    L’employeur doit envoyer chaque déclaration à la  Dreets  et à l’Urssaf au plus tard le 30 avril.

  • Déclaration annuelle des mouvements de main-d’œuvre (DMMO) dans un bassin d’emploi à redynamiser (BER)
  • En cas d’extension d’établissement, l’employeur doit envoyer à l’Urssaf une déclaration spécifique avant la fin du 12e mois qui suit la date d’effet de l’extension de l’établissement.

  • Déclaration pour les salariés recrutés lors d’une extension d’établissement dans un BER
  • Plafonds

    L’exonération doit être inférieure à 1,4 Smic horaire par heure rémunérée, soit inférieure à 11,65 € par heure rémunérée.

Une entreprise installée dans un BER peut être exonérée de taxe foncière et de CFE pendant 5 ans

  • à partir de l’année suivant celle de la création de l’activité

  • ou à partir de la 2e année suivant l’extension de l’activité dans le BER.

Pour l’exonération de la taxe foncière, l’entreprise doit faire une demande au centre des impôts fonciers avant le 1er janvier de la 1re année d’exonération.

Pour l’exonération de la cotisation foncière des entreprises (CFE), l’entreprise doit faire la demande pour chaque établissement auprès du service des impôts

  • au plus tard le 31 décembre de l’année de création ou de la reprise de l’établissement

  • ou avant le 3 mai de l’année suivant celle de l’extension d’établissement.

L’exonération d’impôts locaux dans un BER est plafonnée à 200 000 € sur 3 exercices fiscaux.

À savoir

en cas de changement d’exploitant au cours de la période d’exonération, le remplaçant continue de bénéficier du même allègement pendant la période restante.

Une entreprise installée dans un BER peut être exonérée de taxe foncière et de CFE pendant 5 ans

  • à partir de l’année suivant celle de la création de l’activité

  • ou à partir de la 2e année suivant l’extension de l’activité dans le BER.

Pour l’exonération de la taxe foncière, l’entreprise doit faire une demande au centre des impôts fonciers avant le 1er janvier de la 1re année d’exonération.

Pour l’exonération de la cotisation foncière des entreprises (CFE), l’entreprise doit faire la demande pour chaque établissement auprès du service des impôts

  • au plus tard le 31 décembre de l’année de création ou de la reprise de l’établissement

  • ou avant le 3 mai de l’année suivant celle de l’extension d’établissement.

L’exonération d’impôts locaux dans un BER est plafonnée à 200 000 € sur 3 exercices fiscaux.

À savoir

si l’exploitant change au cours de la période d’exonération, le remplaçant continue de bénéficier du même allègement pendant la période restante.

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