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Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail écrit à durée limitée (CDL).
Il permet à l’apprenti de suivre une formation pratique en entreprise sous la responsabilité d’un maître d’apprentissage.
En complément de cette formation, l’apprenti suit une formation générale et technique dans un centre de formation d’apprentis (CFA) pendant une période pouvant aller de 6 mois à 3 ans.
L’apprenti doit être âgé au minimum de 16 ans.
Il est toutefois possible d’être apprenti à 15 ans si l’âge est atteint entre la rentrée scolaire et le 31 décembre de l’année civile.
Le jeune doit avoir terminé son année de 3e.
L’âge maximum est de 29 ans révolus (30 ans moins 1 jour).
L’âge maximum peut être porté à 34 ans révolus (35 ans moins 1 jour) dans les cas suivants :
Apprenti signant un nouveau contrat pour accéder à un niveau de diplôme supérieur à celui déjà obtenu
Précédent contrat de l’apprenti rompu pour des raisons indépendantes de sa volonté
Précédent contrat de l’apprenti rompu pour inaptitude physique et temporaire
Dans ces cas, il ne doit pas s’écouler plus d’1 an entre les 2 contrats.
Il n’y a pas d’âge maximum dans les cas suivants :
Apprenti reconnu travailleur handicapé
Apprenti envisageant de créer ou reprendre une entreprise supposant l’obtention d’un diplôme
Apprenti inscrit en tant que sportif de haut niveau
Si l’apprenti n’obtient pas le diplôme ou le titre professionnel visé, l’apprentissage peut être prolongé pour 1 an maximum avec un nouveau contrat chez un autre employeur.
Le contrat d’apprentissage conclu dans une administration est un contrat de droit privé à durée limitée (CDL).
Le contrat est signé par l’employeur et l’apprenti (et par son représentant légal, si l’apprenti est mineur).
1 exemplaire est remis à l’apprenti, l’autre est conservé par l’employeur.
Une convention entre le centre de formation des apprentis (CFA), l’employeur et l’apprenti ou son représentant légal, fixant la durée du contrat est annexée à celui-ci.
Toute modification d’un élément essentiel du contrat fait l’objet d’un avenant transmis à la DDETS .
Certains points du contrat d’apprentissage dans le secteur privé ne s’appliquent pas. Par exemple :
Le contrat d’apprentissage ne peut pas être remplacé par une déclaration souscrite par l’employeur lorsque l’apprenti mineur est employé par un ascendant.
Il n’y a pas de signature d’un contrat d’apprentissage en CDI .
De même, le contrat d’apprentissage n’est pas transmis à l’opérateur de compétences.
Dans les 5 jours ouvrables qui suivent le début de l’exécution du contrat d’apprentissage, l’employeur transmet le contrat à la DDETS ou à la DDETSPP .
Cette transmission se fait par voie dématérialisée en utilisant la plate-forme de dématérialisation des contrats d’apprentissage de la fonction publique.
Cette plate-forme permet aux employeurs publics de saisir et générer le cerfa, puis de transmettre directement le contrat à la DDETS ou à la DDETSPP .
La DDETS ou la DDETSPP a 20 jours pour statuer sur la prise en charge du contrat. Sans réponse de celle-ci dans ce délai, la demande est acceptée.
L’apprenti d’une administration publique reçoit sa formation dans un centre de formation des apprentis (CFA) ou une section d’apprentissage de lycée professionnel.
Toutefois, un CFA peut passer une convention avec un ou plusieurs CFA gérés par l’un des employeurs publics.
Lorsque l’apprentissage se déroule dans une collectivité territoriale ou un des ses établissements publics administratifs, une convention peut être passée avec le CNFPT .
L’apprenti doit entrer en formation dans les 3 mois qui suivent le début du contrat d’apprentissage.
Une carte nationale des métiers – APPLICATION/PDF – 242.4 KB est délivrée à l’apprenti par le CFA. Elle lui permet de bénéficier de tarifs réduits.
Le temps de travail est identique à celui des autres personnels de la collectivité publique.
Le temps de formation est du temps de travail effectif et compte dans l’horaire de travail.
L’apprenti perçoit une rémunération correspondant à un pourcentage du Smic .
Situation |
16 à 17 ans |
18-20 ans |
21-25 ans |
26 ans et plus |
---|---|---|---|---|
1re année |
27 % du Smic, soit 461,51 € |
43 % du Smic, soit 734,99 € |
53 % du Smic, soit 905,92 € |
100 % du Smic, soit 1 709,28 € |
2e année |
39 % du Smic, soit 666,62 € |
51 % du Smic, soit 871,73 € |
61 % du Smic, soit 1 042,66 € |
100 % du Smic, soit 1 709,28 € |
3e année |
55 % du Smic, soit 940,11 € |
67 % du Smic, soit 1 145,22 € |
78 % du Smic, soit 1 333,24 € |
100 % du Smic, soit 1 709,28 € |
L’apprenti préparant une licence professionnelle en 1 an bénéficie d’une rémunération correspondant à une 2e année de contrat.
Des retenues pour avantages en nature (nourriture ou logement) prévus au contrat d’apprentissage peuvent être effectuées dans la limite de 75 % du salaire.
Le pourcentage de rémunération de l’apprenti est majorée de 15 points si les 3 conditions suivantes sont remplies :
Le contrat est conclu pour une durée inférieure ou égale à 1 an
L’apprenti prépare un diplôme ou titre de même niveau que celui précédemment obtenu
La qualification recherchée est en rapport direct avec celle qui résulte du diplôme ou titre précédemment obtenu.
Les majorations de salaire liées au passage d’une tranche d’âge à une autre prennent effet à compter du 1er jour du mois suivant la date d’anniversaire de l’apprenti.
Le travailleur en situation de handicap qui dispose d’un contrat d’apprentissage peut bénéficier de la titularisation dans un corps ou dans un cadre d’emplois de la fonction publique.
Ce dispositif s’applique aux personnes dont le contrat d’apprentissage prend fin après le 1er juin 2020 et jusqu’au 6 août 2025.
La titularisation est proposée sous réserve des conditions d’accès au corps concerné et après vérification de l’aptitude professionnelle par une commission de titularisation.
Service Public (DILA)
Faire comprendre de façon synthétique les types de rupture du contrat d’apprentissage par l’apprenti.Comment rompre le contrat d’apprentissage ?
Vous avez le droit de rompre votre contrat d’apprentissage en cours de formation. Les conditions varient selon la durée déjà passée en entreprise.
Cas 1
Pendant les 45 premiers jours de formation pratique
Rupture possible à votre initiative – par écrit
Cas 2
Après les 45 premiers jours de formation pratique
Rupture possible en accord avec votre employeur
Ou
Rupture possible après avoir saisi le médiateur (de l’apprentissage) et informé votre employeur
Ou
Rupture possible si vous obtenez votre diplôme et a condition d’informer votre employeur par écrit au moins 1 mois avant la fin du contrat
Le contrat peut être rompu par écrit par l’employeur ou par l’apprenti.
Cette rupture doit intervenir avant la fin des 45 premiers jours de formation pratique dans l’entreprise, même s’ils ne sont pas consécutifs.
Le contrat peut être rompu dans l’un des cas suivants :
D’un commun accord entre l’employeur et l’apprenti
Par l’apprenti qui doit saisir le médiateur. Il informe ensuite son employeur après un délai minimal de 5 jours calendaires. La rupture du contrat a lieu après un délai minimal de 7 jours calendaires après information de l’employeur.
Par l’apprenti qui obtient son diplôme avant le terme fixé initialement à condition d’en informer par écrit son employeur 1 mois à l’avance
Par l’employeur pour faute grave, inaptitude, force majeure et exclusion définitive de l’apprenti du CFA, en respectant la procédure de licenciement pour motif personnel
Suite à la rupture de son contrat, l’apprenti qui n’a pas trouvé un nouvel employeur peut poursuivre sa formation théorique pendant 6 mois en CFA. Dans ce cas, il bénéficie du statut de stagiaire de la formation professionnelle. Il conserve ses droits sociaux.
L’apprenti est affilié au régime général de la sécurité sociale et au régime complémentaire de retraite (Ircantec) des agents publics non titulaires.
En cas de chômage, l’apprenti est indemnisable dans les mêmes conditions particulières qu’un agent public.
Si l’apprenti continue à travailler dans l’administration après la fin de son contrat, le temps passé en apprentissage n’est pas pris en compte pour calculer son ancienneté.
Cette période d’apprentissage n’est pas prise en compte pour accéder aux concours internes, l’apprenti doit donc passer les concours externes. Il ne cotise pas aux régimes de retraite spéciaux.
Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail écrit à durée limitée (CDL).
Il permet à l’apprenti de suivre une formation en alternance en entreprise, sous la responsabilité d’un maître d’apprentissage et en centre de formation des apprentis (CFA) pendant 1 à 3 ans.
L’apprenti doit avoir entre 16 et 30 ans.
L’apprenti doit être âgé au minimum de 16 ans.
Il est toutefois possible d’être apprenti à 15 ans si l’âge est atteint entre la rentrée scolaire et le 31 décembre de l’année civile.
Le jeune doit avoir terminé son année de 3e.
L’âge maximum est de 29 ans révolus (30 ans moins 1 jour).
L’âge maximum peut être porté à 34 ans révolus (35 ans moins 1 jour) dans les cas suivants :
Apprenti signant un nouveau contrat pour accéder à un niveau de diplôme supérieur à celui déjà obtenu
Précédent contrat de l’apprenti rompu pour des raisons indépendantes de sa volonté
Précédent contrat de l’apprenti rompu pour inaptitude physique et temporaire
Dans ces cas, il ne doit pas s’écouler plus d’1 an entre les 2 contrats.
Il n’y a pas d’âge maximum dans les cas suivants :
Apprenti reconnu travailleur handicapé
Apprenti envisageant de créer ou reprendre une entreprise supposant l’obtention d’un diplôme
Apprenti inscrit en tant que sportif de haut niveau
L’apprenti n’obtient pas le diplôme ou le titre professionnel visé. Dans ce cas, l’apprentissage peut être prolongé pour 1 an maximum avec un nouveau contrat chez un autre employeur.
Le contrat d’apprentissage conclu dans une administration est un contrat de droit privé à durée limitée (CDL).
Le contrat est signé par l’employeur et l’apprenti (et par son représentant légal, si l’apprenti est mineur).
1 exemplaire est remis à l’apprenti, l’autre est conservé par l’employeur.
Une convention entre le centre de formation des apprentis (CFA), l’employeur et l’apprenti ou son représentant légal, fixant la durée du contrat est annexée à celui-ci.
Toute modification d’un élément essentiel du contrat fait l’objet d’un avenant transmis à la DDETS .
Certains points du contrat d’apprentissage dans le secteur privé ne s’appliquent pas. Par exemple :
Le contrat d’apprentissage ne peut pas être remplacé par une déclaration souscrite par l’employeur lorsque l’apprenti mineur est employé par un ascendant.
Il n’y a pas de signature d’un contrat d’apprentissage en CDI .
Le contrat d’apprentissage n’est pas transmis à l’opérateur de compétences.
L’employeur transmet le contrat à la DDETS au plus tard dans les 5 jours ouvrables qui suivent le début de l’exécution du contrat d’apprentissage.
Cette transmission peut se faire par voie dématérialisée. La DDETS a 20 jours pour statuer sur la prise en charge du contrat.
Sans réponse de celle-ci dans ce délai, la demande est acceptée.
L’apprenti d’une administration publique reçoit sa formation dans un centre de formation des apprentis (CFA) ou une section d’apprentissage de lycée professionnel.
Toutefois, un CFA peut passer une convention avec un ou plusieurs CFA gérés par l’un des employeurs publics.
Lorsque l’apprentissage se déroule dans une collectivité territoriale ou un des ses établissements publics administratifs, une convention peut être passée avec le CNFPT .
L’apprenti doit entrer en formation dans les 3 mois qui suivent le début du contrat d’apprentissage.
Une carte nationale des métiers – APPLICATION/PDF – 242.4 KB est délivrée à l’apprenti par le CFA. Elle lui permet de bénéficier de tarifs réduits.
Le temps de travail est identique à celui des autres personnels de la collectivité publique.
Le temps de formation est du temps de travail effectif et compte dans l’horaire de travail.
La rémunération de l’apprenti est calculée en fonction du Smic .
Le rapport entre le Smic et la rémunération minimum d’un apprenti est fixée sur la base d’un temps plein de 151,67 heures.
Situation |
16-17 ans |
18-20 ans |
21-25 ans |
26 ans et plus |
---|---|---|---|---|
1re année |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
2e année |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
3e année |
Sans objet |
67 % du Smic, soit 1 145,22 € |
78 % du Smic, soit 1 333,24 € |
100 % du Smic ( 1 709,28 € ) |
Le travailleur en situation de handicap qui dispose d’un contrat d’apprentissage peut bénéficier de la titularisation dans un corps ou dans un cadre d’emplois de la fonction publique.
Ce dispositif s’applique aux personnes dont le contrat d’apprentissage prend fin après le 1er juin 2020 et jusqu’au 6 août 2025.
La titularisation est proposée sous réserve des conditions d’accès au corps concerné et après vérification de l’aptitude professionnelle par une commission de titularisation.
Le contrat peut être rompu par écrit par l’employeur ou par l’apprenti.
Cette rupture doit intervenir avant la fin des 45 premiers jours de formation pratique dans l’entreprise, même s’ils ne sont pas consécutifs.
Le contrat peut être rompu dans l’un des cas suivants :
D’un commun accord entre l’employeur et l’apprenti
Par l’apprenti qui doit saisir le médiateur. Il informe ensuite son employeur après un délai minimal de 5 jours calendaires. La rupture du contrat a lieu après un délai minimal de 7 jours calendaires après information de l’employeur.
Par l’apprenti qui obtient son diplôme avant le terme fixé initialement à condition d’en informer par écrit son employeur 1 mois à l’avance
Par l’employeur pour faute grave, inaptitude, force majeure et exclusion définitive de l’apprenti du CFA, en respectant la procédure de licenciement pour motif personnel
Suite à la rupture de son contrat, l’apprenti qui n’a pas trouvé un nouvel employeur peut poursuivre sa formation théorique pendant 6 mois en CFA. Dans ce cas, il bénéficie du statut de stagiaire de la formation professionnelle. Il conserve ses droits sociaux.
L’apprenti est affilié au régime général de la sécurité sociale et au régime complémentaire de retraite (Ircantec) des agents publics non titulaires.
En cas de chômage, l’apprenti est indemnisable dans les mêmes conditions particulières qu’un agent public.
Si l’apprenti continue à travailler dans l’administration après la fin de son contrat, le temps passé en apprentissage n’est pas pris en compte pour calculer son ancienneté.
Cette période d’apprentissage n’est pas prise en compte pour accéder aux concours internes, l’apprenti doit donc passer les concours externes. Il ne cotise pas aux régimes de retraite spéciaux.