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Le concubinage n’entraîne aucune conséquence entre les concubins, contrairement au mariage. Chacun des concubins peut à tout moment rompre cette union. Le concubinage peut produire des effets sur certaines prestations sociales ou sur la situation fiscale. Ces conséquences sont plus limitées que celles qui s’appliquent aux personnes mariées ou liées par un Pacs .
L’autre concubin a un droit sur le logement uniquement en cas de décès ou d’abandon du domicile de celui qui a signé le bail, sous certaines conditions.
Il n’a pas à régler les loyers impayés.
Les 2 concubins ont les mêmes droits. Ils doivent tous les 2 payer le loyer.
Pour mettre fin au bail, il faut qu’ils soient d’accord.
L’autre concubin n’a aucun droit sur le logement.
Les 2 concubins sont considérés comme propriétaires indivis du logement par moitié.
L’acte d’achat peut prévoir une répartition différente.
Les biens acquis par les concubins leur sont personnels.
Un concubin doit apporter la preuve qu’un bien lui appartient, si besoin (par exemple en cas de séparation conflictuelle).
Cette preuve peut être apportée par divers moyens, par exemple des relevés de compte, un crédit, une copie de chèque.
Chaque concubin doit remplir séparément une déclaration pour les revenus qu’il a perçus durant l’année d’imposition.
Les concubins notoires sont imposés en commun.
Lorsque les parents ne sont pas mariés entre eux, le père doit reconnaître son enfant.
Un livret de famille peut être remis à leur demande au père et à la mère d’un enfant si les noms des parents figurent dans l’acte de naissance.
Chaque concubin (travaillant ou résidant en France) a droit à la Sécurité sociale à titre personnel.
Le droit aux allocations familiales est lié à la présence d’un ou plusieurs enfants. Il n’est pas lié à la situation matrimoniale des parents.
Toute personne qui a la charge d’au moins un enfant peut prétendre aux prestations.
Toutefois, les prestations réservées aux parents isolés (allocation de soutien familial par exemple) ne sont pas accordées aux personnes vivant en concubinage.
Les allocations suivantes sont versées sous condition de ressources :
Lorsqu’une personne vivant en concubinage demande l’une de ces aides, l’attribution tient compte des revenus des 2 concubins.
Le concubin survivant n’a aucun droit sur l’héritage de son concubin décédé.
Pour que le conjoint survivant ait des droits, il faut qu’un testament ait été rédigé en ce sens.
Pour le calcul des droits de succession, les concubins sont considérés comme n’ayant aucun lien entre eux.
Le concubin survivant doit payer des droits au taux de 60 % , après un abattement de 1 594 € .
Le concubin survivant n’a pas droit à une pension de réversion.
Le droit à la pension de réversion est réservé au conjoint survivant d’un couple marié.
Les personnes qui touchent une pension de réversion peuvent, dans certains cas, perdre leur droit lorsqu’elles vivent en concubinage. C’est le cas par exemple pour les veuves/veufs de fonctionnaires ou de militaires.
Quand le concubinage cesse, les personnes concernées peuvent demander à retrouver leur droit à pension de réversion.
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Coût : service gratuit, coût de l’appel selon opérateur ( en savoir plus )
Service accessible via un code d’accès aux horaires suivants :
– Lundi : 8h30 à 18h15
– Mardi : 8h30 à 13h
– Mercredi : 8h30 à 13h
– Jeudi : 8h30 à 18h15
– Vendredi : 13h à 17h
Répond aux demandes de renseignement administratif concernant les droits, les obligations et les démarches à accomplir dans certains domaines :
– Droit du travail dans le secteur privé
– Logement et urbanisme
– Procédures en justice, civile ou pénale
– Droit de la famille, des personnes ou des successions
– Droit des étrangers, des associations ou l’état civil
Attention : c’est un service d’information généraliste, qui n’a pas accès aux dossiers personnels des usagers et ne peut donc pas renseigner sur leur état d’avancement.